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Psycho - Byebye mon psy!

Pas évident de rompre les liens avec notre psychologue, ce thérapeute à qui on a raconté ses plus grands secrets…

Modifié le :
2010-01-29 12:33
Publié le :
2010-01-29 11:17
Par:
Josée Larivée

istockphoto

Comment mettre fin à sa thérapie?

« Je pense que je vais mieux . »
J'étais plantée devant mon miroir, et ça faisait au moins cinq minutes que je répétais cette foutue phrase.

Manifestement, je devais retravailler l'intonation: on aurait dit une enfant qui jure ne pas avoir mangé les framboises réservées au dessert, alors qu'elle a encore des graines de fruits coincées entre les dents! Mais au-delà du ton que j'espérais donner à mon affirmation, j'étais certaine d'une chose: je voulais rompre. Je devais rompre! Et mettre un terme définitif à ces visites hebdomadaires chez mon psy.

Quand je suis venue le consulter, neuf mois plus tôt, j'avais l'impression de porter le monde entier sur mes épaules. Au travail comme dans la vie, chacun se confiait à moi et, bien que j'avais tendance à susciter moi-même ces confidences envahissantes, je trouvais que la situation était devenue franchement insupportable.

Je m'étais installée sur son canapé pour la première fois alors que l'été battait son plein et, à l'approche de Noël, j'ai constaté que je tournais en rond. Et je réalisais très bien pourquoi...

À l'aise dès le début des consultations, j'avais déversé avec grand fracas tout mon malêtre dans son bureau. Mon psy encaissait tout sans broncher, c'était génial!

Et puis un jour, très subtilement, sans trop savoir comment ça s'est passé, je me suis sentie jugée pendant qu'il m'écoutait. Il n'a rien dit, pourtant. Il a suffi d'un regard désapprobateur, peut-être, qui lui a échappé... Toujours est-il qu'en l'espace d'une nanoseconde, une distance venait de se créer entre nous. Je me suis aussitôt refermée, comme une huître.

Il a bien essayé de rattraper la fraction de seconde en question, mais le mal était fait. La confiance ayant ceci de particulier qu'elle fait rarement marche arrière, ma thérapie est alors devenue un sujet... de thérapie. Mais je n'arrivais pas à lui avouer mon malaise!

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Page 1:
Comment mettre fin à sa thérapie?
Page 2:
«Je vais mieux, beaucoup mieux.»
Page 3:
Rendre justice à César
Page 4:
Comment lui dire adieu?

Commentaires

  • madamolive's avatar madamolive a écrit :

    2010-02-02 9:43 AM

    Je suis allée consulter un psy pour un problème de dépendance affective. Je fréquentais des hommes qui étaient des êtres à problèmes et je prenais le rôle de mère, de bonne à tout faire, de catins ect..ect..pour leur plaire. Après 8 mois de rencontres hebdomadaires avec un excellent psychologue, je lui ai dit que c'était assez et que je me sentais capable de poursuivre ma vie sans ses rencontres. Et c'était vraie ! La vraie thérapie se vie dans la vie de tout les jours. Ses thérapeutes sont des aides importantes, mais il faut le mettre en pratique une fois sortie dehors et travailler sur soi. 8-9 mois devrais suffire pour aller ''voir'' ce qui nous nuit.
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