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Carrière - Le feu sacré de Claudine Blanchet

Changer de carrière en pleine quarantaine par amour, dans un vent de folie, comme un appel à la vie? Claudine Blanchet l'a fait.

Modifié le :
2009-12-01 14:38
Publié le :
2009-11-25 14:56
Par:
Emmanuelle Tassé

Pierre Choinière

Nouvelle carrière: vendre de la lumière

Boulevard Saint-Laurent, Montréal. Une grande vitrine toute sombre attire mon regard. Je ne distingue rien, si ce n'est une phrase mystérieuse peinte à même la vitre et à laquelle on ne résiste pas: La lueur d'une bougie n'est rien sans l'obscurité. Entrez et vous comprendrez. Le Comptoir d'Ailleurs : c'est bien ici que j'ai rendez-vous.

Je pousse la porte et, en effet, je comprends tout de suite. Le spectacle est saisissant. De calme et de beauté. De volupté aussi. Sur fond de musique légèrement rythmée, je me retrouve dans un immense espace plongé dans la pénombre, égayé toutefois par le mouvement d'une multitude de petites flammes.

Est-ce un sanctuaire, un monastère, un lounge , une galerie d'art? Non, me voilà dans la seule boutique de la ville entièrement consacrée aux photophores. Il y en a partout, de ces porte-bougies particuliers, de toute les formes et de toutes les couleurs. Au mur, une série de photos géantes dévoilent une Mongolie désertique. Et toujours cette musique qui fait rêver. Spectacle étrange et magnifique. Presque magique.

Claudine Blanchet apparaît au fond de la boutique et me ramène sur terre d'un sourire invitant. Une beauté naturelle dans un décor quasi irréel, qui ne fait vraiment pas ses 47 ans.

Passion mode
C'est au milieu des flammes dansantes des bougies que Claudine raconte son histoire. Deuxième d'une famille de quatre enfants, elle a grandi à Montréal jusqu'à l'âge de 10 ans, puis a vécu à L'Assomption jusqu'à ses 25 ans. Elle rêvait de devenir vétérinaire, mais le domaine des sciences de la santé ne lui convenait pas vraiment, elle qui avait toujours réussi sans trop étudier. Son tempérament d'artiste attendait sagement de prendre sa place.

C'est plutôt à l'Institut Philippe- Pinel qu'elle a passé les premières années de sa vie professionnelle. Vous avez bien lu. Aux cuisines, à la sécurité, puis à l'admission, éprouvant pendant ces neuf ans une certaine fascination pour l'univers psychiatrique.Mais le sentiment étouffant de stagner — sans compter la lourdeur des cas traités — a fini par lui donner une folle envie de s’évader.

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Nouvelle carrière: vendre de la lumière
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Nouvelle carrière. Nouvel amour.
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