Snowbirds : visite guidée
«Sécuritaire»,
qu'il m'avait dit, Henri... C'est vrai que pour entrer au Century Village de Deerfield Beach, la première fois du moins, il faut montrer patte blanche... quasiment comme au Pentagone! Mais après tout, c'est le concept même d'un milieu sécurisé 24 heures sur 24: «Au moins, on n'est pas tout le temps sur nos gardes», affirme Arlene, une snowbird montréalaise que j'ai aperçue deux heures plus tard au bord de la piscine. «Je sors souvent de notre condo sans verrouiller la porte et il n'arrive jamais rien!»
Cette sympathique quinquagénaire , je l'ai rencontrée à la piscine du bâtiment Berkshire, mais on aurait pu tout aussi bien faire connaissance à celle du Cambridge ou du Ashby. Car l'immense site résidentiel (740 acres au total) où mes amis ont élu domicile est ponctué de quelque 250 immeubles immaculés (d'au plus 3 étages) et de... 19 piscines invitantes! Le tour de force de cet imposant complexe, c'est que les bâtiments y sont harmonieusement disposés, bien espacés, souvent bordés de lacs ou de cours d'eau et sans aucun vis-à-vis. Un espace fleuri, parcouru de sentiers pédestres et de pistes cyclables où chacun baguenaude au gré de ses envies...
Côté logement , l'uniformité des lieux évoque un peu les kolkhozes de l'ère soviétique. Mis à part le fait qu'ils comptent une ou deux chambres, les 8508 condos du site, à la fois confortables et fonctionnels, sont quasiment identiques. Entre les tout premiers qui ont aujourd'hui presque 40 ans - dont ceux du Century Village de Deerfield Beach, précurseur d'une lignée qui s'est étendue à Pembroke Pines, Boca Raton et West Palm Beach - et les appartements plus récents, il y a bien sûr quelques petites différences de style. De générations de résidents aussi. Mais les électroménagers et les interrupteurs sont tous rigoureusement placés au même endroit. D'ailleurs, chaque immeuble est géré par son propre comité de résidents, m'a expliqué Tom, le voisin d'à côté qui fait office de trésorier dans le sien: ici, pas question de repeindre un ascenseur, d'installer des plantes dans l'entrée ou de louer son condo si la majorité des copropriétaires n'est pas d'accord.
Cette sympathique quinquagénaire , je l'ai rencontrée à la piscine du bâtiment Berkshire, mais on aurait pu tout aussi bien faire connaissance à celle du Cambridge ou du Ashby. Car l'immense site résidentiel (740 acres au total) où mes amis ont élu domicile est ponctué de quelque 250 immeubles immaculés (d'au plus 3 étages) et de... 19 piscines invitantes! Le tour de force de cet imposant complexe, c'est que les bâtiments y sont harmonieusement disposés, bien espacés, souvent bordés de lacs ou de cours d'eau et sans aucun vis-à-vis. Un espace fleuri, parcouru de sentiers pédestres et de pistes cyclables où chacun baguenaude au gré de ses envies...
Côté logement , l'uniformité des lieux évoque un peu les kolkhozes de l'ère soviétique. Mis à part le fait qu'ils comptent une ou deux chambres, les 8508 condos du site, à la fois confortables et fonctionnels, sont quasiment identiques. Entre les tout premiers qui ont aujourd'hui presque 40 ans - dont ceux du Century Village de Deerfield Beach, précurseur d'une lignée qui s'est étendue à Pembroke Pines, Boca Raton et West Palm Beach - et les appartements plus récents, il y a bien sûr quelques petites différences de style. De générations de résidents aussi. Mais les électroménagers et les interrupteurs sont tous rigoureusement placés au même endroit. D'ailleurs, chaque immeuble est géré par son propre comité de résidents, m'a expliqué Tom, le voisin d'à côté qui fait office de trésorier dans le sien: ici, pas question de repeindre un ascenseur, d'installer des plantes dans l'entrée ou de louer son condo si la majorité des copropriétaires n'est pas d'accord.