Jogging - Allez-y, partez!
Je cours depuis que j'ai 16 ans. Malgré quelques périodes creuses et le fait que je sois aussi fana de vélo, de ski de fond, de kayak et de randonnée pédestre, je considère le jogging comme l'activité ultime!
          
           Courir? Mais voyons, après 40 ans, ce n'est  pas courant!
          
          
          Pourtant, les experts pensent le contraire.  «Ce sport peut être pratiqué par toute personne  en bonne santé, peu importe son âge», assure Alexandre  Paré, porte-parole de la Fédération des kinésiologues  du Québec. C'est le cas de Claudia, 42 ans, une mère de  quatre enfants qui jogge depuis bientôt deux ans. «Étant  donné que je n'avais jamais été capable de courir, je  croyais que cette activité n'était pas pour moi», dit-elle.  Pourtant, aujourd'hui, après un entraînement sérieux  de deux mois, elle est en mesure de jogger 30 minutes,  trois ou quatre fois par semaine.
         
Selon les experts, en courant on fait ainsi diminuer les risques de maladies cardiovasculaires, plus précisément d'hypertension artérielle, d'accident vasculaire cérébral et de maladie coronarienne. La liste s'allonge avec le diabète de type 2, certains cancers - dont ceux du côlon et du sein - et l'ostéoporose. «La course nous oblige à supporter le poids du corps, ce qui stimule la formation osseuse et donc assure la solidité des os, un bienfait particulièrement apprécié quand on vieillit», explique Richard Chouinard, responsable de la formation pratique au Département de kinésiologie de l'Université Laval, à Québec, et entraîneur de course à pied depuis 1981.
          
           Autres bénéfices...
          
          
          Les  adeptes du
          
           
            jogging
           
          
          ont également plus d'énergie et  d'endurance, et ils jouissent d'un meilleur sommeil. Ils  ont aussi plus de facilité à maintenir un poids santé.  «Un des plus grands bénéfices de la course à pied  concerne son rendement énergétique par rapport à l'investissement  de temps exigé, estime M. Chouinard. Par  exemple, il faut marcher deux kilomètres pour dépenser  autant d'énergie qu'en en courant un seul.» Un atout  de taille pour celles qui aiment se remplir la panse tout  en surveillant leur silhouette. Les coureuses découvrent aussi en effet  que ce sport galbe joliment les mollets et les cuisses. Un  détail particulièrement attirant!
         
 
      