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Le bonheur, c'est aussi pour moi!

S'il y a une chose qu'on veut toutes, c'est être heureuses. Mais sommes-nous toutes douées pour le bonheur? Des experts ont scruté le sujet à la loupe et nous donnent des pistes pour le trouver.

Modifié le :
2011-10-17 17:30
Publié le :
2011-10-17 16:59
Par:
Karine Vilder

IstockPhoto

Des rêves trop ambitieux

Pas de blague, j'ai presque hâte d'arriver à l'âge officiel de la retraite . Car si je me fie à l'analyse d'une série d'enquêtes publiée en 2008 par Cédric Afsa et Vincent Marcus - deux chercheurs français de l'Institut national de la statistique et des études économiques qui ont examiné le sentiment de bienêtre sous toutes ses coutures -, c'est apparemment entre 65 et 70 ans qu'on atteindrait le summum du bonheur.

Lorsqu'on y réfléchit deux secondes, ça n'a rien de bien surprenant. Comme les enfants ont généralement quitté le nid depuis un moment et qu'on n'a plus le stress de gagner sa vie à tout prix, on a enfin le temps de se retrouver, de s'adonner aux loisirs qu'on aime, de se la couler douce.

Tout le contraire de ce que je vis, quoi! Depuis que j'ai franchi le cap des 40 ans, je commence même sérieusement à me demander si ce n'est pas ma propension au bonheur qui est carrément en quarantaine. Je n'en suis pas au stade des antidépresseurs, mais disons que j'en arrache.
Bonjour la conciliation travail-famille ! Et si j'en crois les nombreuses courbes statistiques que j'ai sous les yeux, j'en ai encore pour quelques années: c'est entre 45 et 50 ans que les gens seraient le moins heureux.

Des rêves trop ambitieux
Les affres de la préménopause? Elles doivent sûrement entrer en ligne de compte. Mais puisque ces courbes concernent l'ensemble de la population - quel que soit le statut matrimonial ou le groupe social -, les chercheurs français pointent un autre coupable: nos rêves.

Vouloir écrire un bestseller, être nommée PDG, rencontrer enfin le partenaire idéal, s'acheter un condo au bord de la mer ou démarrer notre propre entreprise, il semblerait que nos objectifs personnels soient souvent trop élevés.

«Plus la vie rêvée des gens est loin de la vie réelle, plus leur niveau de bonheur est faible», note Pierre Côté, fondateur de l'Indice relatif de bonheur (IRB), un observatoire social qui évalue et analyse le niveau de bonheur des Québécois depuis 2006.
«À l'inverse, plus la vie rêvée se rapproche de la vie réelle, plus le niveau de bonheur est élevé. Il faut être capable de définir ses attentes dans un cadre réaliste, ce que les sexagénaires ont, semble-t-il, fini par comprendre.»
Il y aurait donc un âge d'or du bonheur... dont on peut heureusement profiter bien avant l'heure de la retraite!

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Page 1:
Des rêves trop ambitieux
Page 2:
Des trucs pour être heureux
Page 3:
Le gène du bonheur
Page 4:
Plus heureux au quotidien
Page 5:
Plus heureuses que les hommes!

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