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Que nous révèlent nos rêves?

Une consultante en gestion du sommeil s’intéresse à nos songes depuis plus de 30 ans. Avec son ouvrage Les rêves, messagers de la nuit, Nicole Gratton nous apprend à mieux les décoder. Entrevue éclairante.

Modifié le :
2011-05-09 16:10
Publié le :
2011-04-18 12:33
Par:
Karine Vilder

Programmer ses rêves

Peut-on orienter le scénario de ses rêves?
Avec de l'entraînement, on peut effectivement y arriver. Comme le cerveau droit est très visuel, on inscrit simplement dans son carnet ce qu'on souhaite: «Cette nuit, je vérifie les
conséquences de tel choix dans ma vie» ou «Cette nuit, je vais trouver une solution à tel problème». On appelle ça faire de l'induction de rêves. Au début, j'étais la première à douter. Je me rappelle même m'être dit que c'était trop beau pour être vrai! Mais après un mois d'expérimentation, je me suis aperçue que, quatre fois sur cinq, mes rêves étaient liés à mes demandes.

Parlez-nous un peu des cauchemars.
Affreux, terrifiants ou inquiétants, ils sont pourtant utiles, et ce, pour trois raisons. D'abord, ils peuvent refléter un état intérieur (situation conflictuelle non réglée, début de burnout ou de dépression, etc.) et nous inciter à prendre certaines mesures afin de ne pas sombrer davantage.

Ensuite, ils nous aident à évacuer le stress de la journée: on fabrique des scénarios catastrophes pour se désensibiliser, car on a les nerfs à fleur de peau (comme la comédienne qui rêve qu'elle a perdu la voix).

Enfin, ils nous permettent de développer audace et courage. Comme ce sont souvent des rêves non terminés, on doit visualiser une fin positive en état d'éveil. Si on tombait dans le vide, on imagine qu'on se met à voler; si on était attaquée par une créature monstrueuse, on la fait déguerpir avec une arme antimonstre! Le soir suivant, on peut aussi induire nos rêves en affirmant des phrases du genre «Cette nuit, j'affronte mon agresseur » ou «Cette nuit, je vais faire face au danger».

On se réveillera plus légère et libérée de l'emprise émotionnelle de la veille. Par contre, dans le cas d'un cauchemar récurrent, il est préférable de faire appel à un psychologue ou à un thérapeute. En effet, si la cause est très profonde, on ne sera pas en mesure de résoudre soi-même le problème.



On rêve d'en savoir plus?

À lire Les rêves, messagers de la nuit , Nicole Gratton, Les Éditions de l'Homme, 2010, 176 p., 23 $.

À essayer Des ateliers à l'École internationale de rêves, un centre de formation qui nous aide à mieux comprendre ces images de la nuit; 514 326-6136 ou nicole-gratton.com .

La version originale de cet article a été publiée dans le numéro d'avril 2011 du magazine Vita .

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