Ils ont trouvé l'âme sœur
Photo: André Melançon (66 ans) et Andrée Lachapelle (77 ans)
«On croit souvent que, de nous deux, c'est moi le plus âgé», dit le cinéaste et acteur André Melançon en parlant de la comédienne Andrée Lachapelle, sa compagne depuis 15 ans. «C'est vrai qu'elle paraît incroyablement jeune. Il faut dire qu'elle prend soin d'elle de façon très disciplinée. Tous les jours, elle fait sa gymnastique. Et psychologiquement, elle a aussi gardé une grande curiosité à l'égard des choses nouvelles. On se rejoint beaucoup sur ce plan.»
À l'époque, c'est lui qui a fait les premiers pas pour séduire la belle Andrée. «J'étais seul depuis un certain temps et je la voyais évoluer sur scène. Quand on se croisait, on se saluait. Un jour, je me suis dit que je voulais mieux la connaître. Je l'ai donc invitée à souper. À partir de là, notre relation s'est construite progressivement, mais on s'est assez vite rendu compte qu'on avait trouvé l'âme sœur. Et c'est arrivé juste au bon moment: il y a 15 ans, ça n'aurait pas marché parce qu'on n'était pas prêts.»
Pour elle comme pour lui, la différence d'âge n'a jamais eu d'importance. «Tous les deux, nous avions vécu avec des partenaires plus jeunes ou plus âgés. Alors, quand Andrée a su que j'avais 10 ans de moins qu'elle, ça n'a pas été un obstacle à ses yeux. J'avais deux enfants, elle en avait trois, et ils ont tous accueilli notre couple avec enthousiasme - le milieu artistique aussi. C'est d'ailleurs rare que les médias me posent des questions à ce sujet. Au-dessous de 25 ans d'écart entre les conjoints, je ne vois pas où est le problème!»
Comment envisage-t-il l'avenir de leur couple, avec l'inéluctable vieillissement? «Même si on se débat comme un diable dans l'eau bénite, on n'y peut rien. Ce que je sais, par contre, c'est que ces 15 années de vie commune ont été très remplies. Ce n'est pas l'âge qui importe, c'est ce que les années vécues ensemble contiennent. Et chaque moment passé avec Andrée est un petit bonheur!»
La version longue de cet article a été publiée dans le numéro de février-mars 2009 du
magazine Vita
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Photo: Dominique Malaterre
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