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Congé sabbatique : du rêve à la réalité

Quitter le travail pour quelques mois, changer de milieu et de rythme… Un rêve? Certaines femmes ont osé et pris une année sabbatique. Aucune ne l’a regretté!

Modifié le :
2010-11-11 11:41
Publié le :
2010-11-01 12:01
Par:
Suzanne Décarie

Congé sabbatique : oser prendre une longue pause

Je reviens d'un mois de vacances, un luxe rare pour la pigiste que je suis. Aurais-je pu étirer encore un peu mon congé? Probablement... si je l'avais planifié en prévoyant dans mon budget la période de flottement sans revenu durant laquelle il m'aurait fallu relancer mes clients à mon retour .

Ghislaine Labelle, psychologue organisationnelle et conseillère en ressources humaines, en sait quelque chose. À 39 ans, elle s'est donné les moyens et la permission - puisqu'elle était son propre employeur - de prendre une pause de six mois pour rejoindre son amoureux parti travailler à Paris.

«Je savais que j'aurais ensuite à rebâtir mon réseau de clients et que ça prendrait quelques mois, dit-elle. En fait, ça été plus long que prévu. Comme je n'étais pas là pour semer au printemps, je n'ai pas pu récolter à l'automne. C'est difficile de partir à l'étranger! On doit sortir de notre zone de confort, on vit un choc culturel. Mais c'est aussi une expérience très riche qui nourrit profondément notre réflexion et nous conduit à faire des choix différents au retour.» Onze ans plus tard, Ghislaine en mesure encore les bénéfices: elle ne s'absorbe plus dans le travail comme avant, elle prend le temps de choisir des mandats qui lui conviennent et de savourer ses bons coups.

Inutile de se leurrer: il est beaucoup plus simple de s'accorder un congé sabbatique lorsqu'une telle disposition est prévue dans les politiques de l'entreprise, comme c'est souvent le cas dans les secteurs public et parapublic. Côté pécuniaire, la chose est encore plus facile si l'employeur offre un régime de congé autofinancé (mieux connu sous les appellations «à traitement différé» ou «à traitement anticipé»).

Michèle Cardin, 57 ans, conseillère clinique au Centre jeunesse de l'Estrie, a ainsi pu jouir de six mois de congé sans trop devoir se serrer la ceinture: pendant trois ans, incluant la période où elle s'est absentée, elle a reçu 80 % de son salaire. Cela dit, ce n'est pas parce que l'entreprise le permet qu'un congé sera automatiquement autorisé.

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