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Chirurgie esthétique: la même en mieux

Journaliste et écrivaine, Aline Apostolska nous dévoile quelques facettes de sa vie... Cette fois-ci : comment elle a succombé à la chirurgie esthétique.

Modifié le :
2012-09-02 14:47
Publié le :
2012-08-30 13:20
Par:
Aline Apostolska
chirurgie esthétique

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Chirurgie esthétique: la même en mieux

Il y a deux ans, je me suis fait faire une réduction mammaire. «Je croyais qu'il s'agissait d'une réduction, mais c'est une augmentation!» s'est exclamée l'infirmière qui devait changer mes pansements. Eh bien non. J'en avais bel et bien fait enlever la moitié. La moitié médicalement recommandée, s'entend. Celle qui, avec les années, était devenue de trop et qui pesait de façon disproportionnée sur mon ossature plutôt délicate. Un point d'arthrose commençait d'ailleurs, très lentement mais très sûrement, à grignoter mes omoplates, surtout la droite.

J'ai toujours eu une jolie poitrine. «Vos seins sont beaux!» a spontanément déclaré le plasticien la première fois que je l'ai consulté. Trop gros, c'est sûr, mais ça, il s'en chargeait. Et il s'en est chargé... pour m'en décharger. Il y a 30 ans, j'avais une belle poitrine, point. Dans la quarantaine, ma belle poitrine, pour diverses raisons, est devenue une belle et (trop) grosse poitrine. Or, si ça peut faire triper certains gars, moi, ça ne faisait que m'encombrer.

«Alors comme ça, tu t'es fait refaire des seins de jeune poulette de 25 ans?» m'a demandé une personne qui ne m'aime pas. Pour m'adresser une telle ânerie, il fallait vraiment qu'elle soit jalouse ou bornée, ou alors, tout simplement, qu'elle ne m'ait jamais vue à 25 ans. Qu'elle n'ait jamais vu qu'à l'époque ma belle poitrine allait avec le reste: ma minceur, l'élasticité de ma peau, l'absence totale d'arthrose... et de rides sur mon visage. Les belles poitrines n'ont pas d'avenir. Même si elles se sont longtemps bien tenues, hiératiques et résistantes, un jour, fatalement, ces héroïnes fatiguées se laissent aller. Elles cèdent à l'attraction de la terre mère. Surtout lorsqu'il s'agit de plantureuses poitrines de mères qui ont jadis allaité et qui sont bienheureuses de l'avoir fait.

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