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29 mars 2010

Magasiner pour une bonne cause

Classé dans : Générosité Julia Haurio @ 9:07

Cancer! Un mot de six lettres qui bouleverse la vie de plus de 80 000 femmes chaque année au Canada*. On n’ose imaginer le drame qu’elles peuvent vivre. La souffrance des traitements, l’inquiétude et la peur qui les habitent. Pour couronner le tout, elles doivent en plus composer avec les effets secondaires de la chimiothérapie et la radiothérapie : perte des cheveux, des sourcils, des cils, entre autres. Pas évident de trouver la force de combattre dans ces conditions. Des gens d’affaires l’ont compris et c’est ainsi que l’Association canadienne des cosmétiques, produits de toilette et parfums (CCTFA) a mis sur pied, il y a près de 20 ans, les ateliers Belle et bien dans sa peau . Ces ateliers de deux heures offrent des formations de mise en beauté personnalisée (soins de la peau, techniques de camouflage et de maquillage et conseils pour les parures de tête) et permettent à des femmes de retrouver leur beauté. Mieux encore, elles y trouvent du courage et des moyens pour affronter la maladie avec plus d’assurance.

Vous voulez faire votre part?
Facile. En vous inscrivant au coût de 100 $, vous pourrez participer à la soirée Ogilvy Rendez-vous chic fou qui se tiendra le mercredi 7 avril prochain, de 19 h à 22 h. Pour l’occasion, l’élégant magasin de la rue Sainte-Catherine tiendra un événement shopping privé. Au programme : Défilé de mode printemps-été 2010, dégustations offertes par 10 restaurateurs réputés, musique, sac-cadeaux et rabais de 15 % sur certains achats. En plus, vous pourrez participer à un encan original et ludique où des hommes (célibataires!) représenteront des lots dont un comporte un voyage à Punta Cana.

Pourquoi ne pas inviter vos copines? Ça changera des traditionnels soupers de filles au resto…

Information et inscription :
Belle et bien dans sa peau, Événement Ogilvy Rendez-vous chic fou

* Source: statistiques canadiennes sur le cancer, 2009

22 mars 2010

Chaque chose à sa place…

Classé dans : Magazine Vita Sylvie Poirier @ 8:35

et les obsédées seront bien gardées.

Il y a quelques années, j’étais, disons, très organisée. Aujourd’hui, je le suis plus raisonnablement (enfin, c’est mon avis). Mes armoires de cuisine ne supportaient pas qu’un verre à eau se retrouve à côté d’une coupe à champagne, qu’une tasse en porcelaine côtoie une tasse en céramique, qu’un bol à soupe fricote avec un bol à dessert. La première étagère de ma lingerie hébergeait les débarbouillettes (empilées par couleurs), la deuxième et la troisième, les serviettes (superposées par textures), la quatrième, les produits de toilette (rangés par grandeurs et grosseurs). Ma garde-robe se targuait de présenter mes vêtements de façon logique et pratique: ceux de la semaine au centre, classés par kits; ceux des sorties plus chics à droite; ceux du weekend au fond à gauche. Les objets décoratifs avaient une place assignée: un centimètre à côté, tout était déséquilibré; un centimètre plus bas, ça n’allait pas.

Mon frigo était le maître incontesté de la gestion par associations: les légumes avec les légumes, les fruits avec les fruits, les liquides avec les liquides, je pense que vous avez compris le principe. Pourtant, mes enfants ne semblaient pas saisir l’importance de cette organisation. Ma fille rangeait le lait avec le jus, même s’il est évident que le lait fait partie du groupe des produits laitiers, on s’entend. Mon fils, pas plus sensible à ma cause, garrochait la bouteille de ketchup à côté de la sauce soya: comment pouvait-on être aussi inconscient? J’avais beau expliquer, dans un élan irrité, que la sauce soya — tout comme la tamari et la hoisin — logeait au clan des sauces aux huîtres, au poisson et au piment, et qu’elle n’avait, mais alors là, rien à voir avec la moutarde, la mayonnaise, les cornichons sucrés, la relish et autres condiments, il n’y avait rien à faire. Tour à tour, Alex plaçait le beurre avec les oignons (sacrilège!) et Valérie cachait le fromage avec les pommes de terre (hérésie!). Mais qu’y avait-il de si compliqué à comprendre là-dedans?

Ma bibliothèque est encore classée par ordre alphabétique d’auteurs (sinon, comment s’y retrouver?), ma pharmacie a un agencement bien précis (les produits de beauté à gauche, les dentifrices et compagnie au centre, les médicaments à droite), les tiroirs de cuisine — et seulement eux! — ont le droit de manifester un certain désordre, mais les objets doivent appartenir à la même catégorie: celui du haut accueille les ustensiles, celui du milieu, les linges à vaisselle, et celui du bas, les cossins (ampoules, tournevis, papier alu, chandelles, marteau…). Pas besoin de vous dire que ce dernier tiroir m’obsède! Mais bon, avec le temps, j’ai appris à lâcher le morceau, ou presque.

Là où je perds véritablement le contrôle, c’est dans la façon de gérer mes placards et mes hangars: peu importe mes tentatives semestrielles de grand ménage, un bordel certain finit par s’installer. Et savez-vous quoi? Je m’en contrefous! Incroyable! Je suis de plus de plus détendue au sujet de l’astiquage et du rangement. Mais un fait demeure: l’organisation me permet de gagner temps et énergie. Lorsque mon espace vital est rangé, mon cerveau est rassuré et peut travailler «l’esprit» en paix.

J’ignore toujours si je fais partie des obsédées (voir notre reportage «Peut-on être trop organisée?» dans notre dernier numéro d’avril), mais je crois que mon besoin de savoir exactement où se trouvent les objets de la vie courante, de tenir à tout faire à la perfection, d’être plus ponctuelle que la reine d’Angleterre, d’avoir de la difficulté à déléguer, de vouloir être la meilleure, la plus efficace et la plus performante relève du même axiome: la peur de perdre le contrôle. Je l’avoue et j’y travaille. Et vous?

9 mars 2010

Sensualité recherchée

Classé dans : Relations personnelles Julia Haurio @ 9:41

À une certaine époque, le cinéma classé «18 ans et plus» nourrissait notre quête de luxure. 37,2 le matin , 9 semaines ½ , L’Amant tiré de l’oeuvre de Marguerite Duras, tous des films dotés d’un récit (où souvent les amours finissaient mal), mais où le sexe était intense et bon. Depuis, j’ai l’impression que le cinéma ne nous a pas apporté beaucoup de grands frissons. Du moins à ce chapitre. Curieuse de découvrir le dernier amant romantique, j’ai entrepris un rapide survol des films à l’affiche au cinéma. Résultat: rien pour annuler le souper chez la belle-sœur samedi soir. À moins que les gaillards bleus d’ Avatar ou le lapin d’ Alice au pays des merveilles ne soient des objets de fantasmes, bien sûr. Non, il faut l’admettre, le sexe ne se pratique plus au grand écran. Les amateurs se sont plutôt tournés vers le petit écran, celui de leur ordinateur: discret, accessible 24 heures sur 24, varié. Le hic, c’est qu’on ne parle plus d’érotisme, mais bien de pornographie. Et, pour nombre d’entre nous, ce matériel est carrément débandant.

Mais alors, dans cette ère de banalisation du sexe, devrions-nous faire preuve davantage d’ouverture d’esprit en invitant la pornographie dans nos chambres à coucher, ou devrions-nous plutôt nous en méfier et lui interdire tout droit de séjour? La sexologue Sylviane Larose répond à la question dans l’article: « La pornographie: une nouvelle maîtresse? » Un article pour lequel il nous fera d’ailleurs plaisir de lire vos commentaires.

D’ici là, si par hasard vous avez de bonnes idées de films qui puissent éveiller nos sens (et ceux de nos Roger), n’hésitez pas à les partager avec nous.

1 mars 2010

«Cachez ce sein…

Classé dans : Beauté Julia Haurio @ 12:58

que je ne saurais voir», aurait pu s’écrier le Tartuffe de Molière en voyant la magnifique Laetitia Casta lors de la cérémonie des Césars, samedi dernier.  Heureusement, au grand plaisir de l’assemblée, et des téléspectateurs, le fourbe personnage n’était pas là. Si vous n’avez pas eu l’occasion de la voir, la belle portait une audacieuse robe de mousseline, de paillettes et de plumes signée Yves Saint Laurent.

Le genre de robe que l’on ne peut porter qu’en France sans courir le risque d’être accusée de grossière indécence. Une tenue qui à elle seule valait le détour. Comment ne pas apprécier un tel spectacle? Même l’animateur de la soirée Gad Elmaleh (que l’on peut voir ici sur cette vidéo ), d’habitude plutôt bavard, ne pouvait qu’être pantois. C’est qu’en plus d’avoir tous les atouts pour… s’habiller (ou se déshabiller) ainsi, la Falbala d’Obélix fait preuve d’une assurance déconcertante. Facile, vous me direz lorsque chaque parcelle de sa personne dépasse les limites permises de la perfection. Je sais, je sais. La vie est injuste. Pour se consoler, on peut toujours fabuler en se disant qu’elle doit ronger ses ongles, faire du bruit en mangeant sa soupe ou pire, ronfler dans son sommeil. On peut bien rêver. En attendant, si l’idée vous prend de vous afficher ainsi, mais que vous croyez que certaines retouches mammaires sont avant tout nécessaires, je vous invite à prendre connaissance de l’ enquête menée par l’intrépide journaliste Karine Vilder. Déterminée à changer la taille de ses bonnets, Karine a rendu visite à quatre chirurgiens. Une virée ludique et instructive.

Dans un autre article, « Comment se préparer avant de passer sous le bistouri » , la journaliste a pris soin de compiler de bons conseils avant d’entreprendre une telle aventure, une liste de questions à poser, ainsi que des bonnes ressources.

Toutes ces futilités autour des seins vous dépriment?
Ne vous en faites pas. Rappelez-vous que la beauté est intérieure. Quoi, avez-vous dit «menteuse»? Je dirais plutôt fataliste, alors que nous soyons une A, B, C, D ou plus, il ne reste plus qu’à faire comme Laetitia et à se tenir bien droite. À défaut de décrocher une invitation aux Césars, on peut être assurée que c’est bon pour notre dos.

Photo et vidéo:
Parismatch.com
Wat

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