Blogs sur Vita Magazine

14 octobre 2009

(Z)imparfaites et (Z)heureuses de l’être

Classé dans : Humour Elaine Labrecque @ 13:47

Police de l’allaitement, Gestapo du bio, Ayatollah du fait maison, la pression est forte sur les mères. Deux mamans, «imparfaites» et drôlement allumées, Nancy Coulombe et Nadine Descheneaux, en ont eu marre de tous ces diktats qui viennent avec la maternité. Toutes deux journalistes et un peu «zinzin» (c’est elles qui le disent), elles ont d’abord ventilé leurs exaspérations maternelles dans la blogosphère. Aujourd’hui, on peut les trouver en librairie dans Le guide de survie des (Z) imparfaites . Véritable bible pour les mamans au bord de la crise de nerfs, le guide renferme des chartes certifiées «Z» pour traverser les saisons et les grands moments de la vie: «Manger les bonbons des enfants: ça diminue leurs risques d’avoir des caries» ou encore «Toujours reprendre Papa quand il dit : “On a accouché”… Nooon! Être dans la même pièce au même moment ne lui donne pas le droit de s’inclure dans l’acte.» Fous rires et déculpabilisations garantis! Généreuses et un brin irrévérencieuses, elles nous offrent en plus de bons trucs introuvables dans aucun autre manuel maman-enfant. Un exemple: «Pour calmer les enfants, je leur raconte cette petite histoire. ‘‘Quand j’étais petite, je n’avais pas de poupée, juste un toutou même pas beau et je n’avais pas le droit de manger de biscuits’’. Ça les fige ben raide! ‘‘Pôvre toi, maman! Tu devais être triste…’’ Et ils s’apitoient tous sur mon sort… jusqu’à la prochaine chicane! Et c’est mamie qui passe pour une cheap
Drôle! Drôle! Drôle!

Un must à offrir à une nouvelle maman de votre entourage et lui éviter ainsi le burnout.

Le guide de survie des (Z) imparfaites – Mieux survivre avec ses enfants… et ceux des autres! par Nancy Coulombe et Nadine Descheneaux, Les Intouchables, 176 pages, 19,95 $.

18 août 2009

«J’ai 50 ans, et alors!»

Classé dans : Humour Elaine Labrecque @ 14:31

Alors? Alors rien. Tout est beau. Tout est parfait. Surtout quand on s’appelle Sharon Stone et que l’on pose à moitié nue à la une du magazine Paris Match . On connaissait la comédienne pour avoir mis en valeur son bas du corps (comme on dit ici au hockey) dans le film Basic Instinct et voilà que Madame nous dévoile le haut. Et quel haut! On s’interroge : botox? bistouri? Photoshop ? tutti quanti ? Peut-être. Il n’en demeure pas moins que l’effet est saisissant. Dommage que le célèbre magazine français ait laissé tomber son non moins célèbre slogan: «Le poids des mots, le choc des photos», car cette une y correspondait parfaitement. Elle a dû, en effet, en choquer plusieurs. Pour ma part, j’avoue que ce «coup de boules» m’a plutôt amusé. Lorsque j’ai vu ses seins qui pointaient au beau milieu du présentoir du kiosque à journaux, je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire. Quel culot! Wow! Il y a quelques années, on avait bien vu Demi Moore nue à la une de Vanity Fair , mais elle n’avait que 29 ans. Aussi doit-on rendre à tatie Sharon ce qui lui revient: s’exhiber ainsi à 50 ans, ça prend de l’audace et une belle assurance!

En entrevue avec l’auteur Marc Levy (oui, oui, LE Marc Levy), Sharon Stone rétorque lorsqu’il insinue qu’elle joue avec son image de provocatrice «Y a-t-il un âge auquel on devrait s’interdire de faire certaines choses, de montrer son corps? La moitié de la vie, ce n’est pas la fin de la vie! Si quelqu’un est choqué par ces photos, c’est une réflexion de son propre regard sur l’âge et il lui appartient de se demander pourquoi il s’est résigné.» Et vlan dans les dents! D’après vous, elle a raison, la belle cinquantenaire?

Je vous laisse réfléchir et d’ici à ce que vous partagiez avec nous vos réflexions sur le sujet, je vous invite à découvrir de vraies beautés naturelles d’ici. En effet, le magazine Vita dévoile dans son numéro de septembre les finalistes et la gagnante du concours Devenez mannequin 40+. Belles, allumées, inspirantes, elles sont bien vêtues, je vous rassure, et elles n’ont rien à envier à Sharon Stone!

Voyez les coulisses de leur journée de rêve sur Vitamagazine.ca

Photo :
Alix Malka/H&K
Parismatch.com

8 juin 2009

« Est-ce qu’on vous a ‘‘répond’’ ? »

Classé dans : Humour Elaine Labrecque @ 20:19

Je ne sais pas si c’est l’âge, mais avec le temps il y a des choses qui me choquent moins et d’autres que je ne tolère tout simplement plus. Par exemple, à la question : «Est-ce qu’on vous a ‘‘ répond’’ ?» Je ne m’énerve plus si la question est posée avec un joli sourire, d’un air sincère et bien attentionné. J’accroche plutôt mon plus beau sourire et j’ajoute : «du… Est-ce qu’on vous a répondu?» Habituellement, le tout tourne à la blague.

Par contre, ce qui me choque au plus haut point, c’est le mépris et l’indifférence de la part de certains commis. À une épicerie (dont je tairai le nom par crainte de représailles envers mon prochain panier de fraises), l’air bête semble un préalable à l’embauche. Est-ce que c’est moi qui suis trop sensible ou bien ai-je raison de m’offusquer lorsque la caissière lance mes tomates au commis emballeur?

L’autre jour, exaspérée de voir une jeune caissière torturer tout ce qui lui passait entre les mains, je me suis permis de passer un commentaire : «Je travaille fort pour pouvoir payer mon épicerie. Est-ce que tu pourrais être plus délicate avec mes achats?» Mal m’en prit. «Quoi, qu’est-ce que tu as dit, Madame?», me répondit-elle avec des couteaux à la place des yeux. Pour me punir, elle a même passé un article en double. Je le lui ai signalé et, pour toute réponse, elle m’a lancé un «Si t’es pas contente, Madame, va te plaindre!» Ce que je fis. Je n’ai pas eu à m’expliquer bien longtemps auprès de la commis en chef (une dame dans la cinquantaine). Elle savait très bien de quoi je parlais et s’est empressée de me rembourser. Je suis sortie avec quelque 75 $ en moins dans mes poches, et une frustration majeure en plus.

Est-ce que jeunesse rime avec impolitesse? Je ne crois pas. Si les parents et les professeurs qui ont côtoyé ces jeunes n’ont pu leur inculquer les rudiments du savoir-vivre (oublions la bienséance, il n’y a que les 40 ans et plus qui savent de quoi on parle ici!), les employeurs ne devraient pas tolérer de tels comportements de la part de leurs employés. S’ils savaient ce qui leur en coûte! Je ne suis certainement pas la seule à boycotter des marchands pour cause de mauvais service à la clientèle.

Dans mon cas, depuis cet incident, j’ai effectué la majorité de mes achats chez le concurrent. J’y ai entendu des mots, comme «Bonjour, s’il vous plait et merci». Des mots doux à mon oreille de consommatrice. Aussi, ces samedis-là, même si je ne suis pas sortie de l’épicerie plus riche, le gérant pouvait affirmer sans crainte que la madame était contente!

23 mars 2009

L’hymne à l’égoïne

Classé dans : Humour Sylvie Poirier @ 9:05


Billet de Sylvie Poirier, rédactrice en chef de
Vita
Publié dans l’édition d’Avril 2009

«L’enfer, c’est les autres… et les rénovations», aurait dit Jean-Paul Sartre s’il avait entrepris de retaper un appartement avec Simone de Beauvoir.

Avez-vous déjà eu envie de visser votre électricien dans le mur? De riveter votre menuisier sur un deux-par-quatre? De poncer votre homme à tout faire jusqu’au sang? D’emmurer vivant (ou mort, c’est plus humain) votre mari ou votre chum derrière la seule cloison qui tienne encore debout? Tout ça parce que vous vouliez moderniser votre cocon (devenu entretemps une maison de fous) et créer un espace plus design, plus moderne, plus… zen.

Vous étiez emballée à l’idée de rénover les deux étages de votre nid (toujours douillet malgré tout) avec votre amoureux (un futur maniaque à la tronçonneuse). Et vous vous êtes dit: «Pourquoi ne pas revamper le sous-sol, tant qu’à faire?» Une bonne idée, en effet, et constructive avec ça.

Depuis ce jour édifiant, votre vie est un chantier où rien ne va plus. Les délais sont plus longs que prévu. Les murs cachent des vices détestables. Votre plombier vous refile de mauvais tuyaux. Le somptueux vert platane choisi pour le boudoir a pris une teinte vert gourgane. Le plancher de bois franc ressemble à une plateforme de forage. La poussière de plâtre s’infiltre jusque dans votre soutien-gorge.

Et surtout, surtout, la facture totale vous scie, littéralement! Pourtant, on vous avait promis un montant presque coulé dans le béton. Naïve, va. «Ça vous en coûtera le double, ma p’tite madame. Votre chaumière, elle date pas d’hier…» Ma p’tite quoi? Furieuse, le teint rouge brique, la hache de guerre déterrée, vous répliquez: «Vous êtes complètement marteau, monsieur Lecave, et je ne débourserai pas un sou de plus!»

Mais que pouvez-vous faire? Lui servir un tir de mortier, l’écrouer dans le nouveau walk-in , le clouer entre quatre planches, lui faire tirer un joint… pour qu’il oublie? Non, il n’y a rien d’autre à faire — comme au Parcheesi — que descendre de l’échelle, regarder votre boa constructeur droit dans les yeux (pour la dernière fois, juré craché), sortir votre chéquier et payer.

Mais si l’envie vous reprend de rafraîchir votre demeure, n’hésitez pas à lire le reportage «Comment survivre à l’enfer des rénos» . Vous économiserez temps, argent, énergie. Et votre tendre moitié ainsi que deux ou trois corps de métiers auront le loisir de vivre encore quelques années.

2 mars 2009

La relâche? Quelle relâche?

Classé dans : Humour Elaine Labrecque @ 9:37

Faut-il vraiment envier les parents dont les enfants sont en relâche cette semaine? Pas sûre. Les mieux nantis ont pris l’avion (avec leur armoire à pharmacie), direction Playa del Tabarnacos. Pour la majorité, toutefois, je crains que ce soit un autre épisode de Super Maman (ou Papa) qui va être plus stressée que d’habitude entre la maison, le travail (il faut bien que le bureau continue à tourner) et les appels incessants des enfants «Maman, c’est plate! Je m’ennuiiiiiiiie!».

À quand la relâche obligatoire pour les parents? Sincèrement, je la leur souhaite. Le Québec s’est montré novateur dans d’autres politiques familiales, pourquoi ne le ferait-il pas dans ce cas? Ça éviterait bien des soucis, en plus de permettre à bien des parents et des enfants de trouver enfin le sens du mot «relâche». En attendant, bon courage à tous les parents qui ne peuvent profiter de cette pause. Lâchez pas, il ne reste que 4 dodos!

Pssitt!

Si par bonheur vous êtes en congé et que vous cherchez des idées pour occuper vos troupes, ne manquez pas d’allez consulter le dossier spécial relâche scolaire préparé par l’équipe de Coup de pouce . Ça devrait vous aider à résoudre quelques crises existentielles…

5 janvier 2009

Prédictions annuelles

Classé dans : Humour Elaine Labrecque @ 16:58

Avec l’arrivée de la nouvelle année se pointent les inévitables prédictions astrologiques. Comme vous, je n’y crois pas, bien sûr…, mais je prête tout de même l’oreille. C’est ainsi qu’en écoutant la radio, je suis tombée sur mon horoscope pour l’année à venir. Surprise! L’astrologue m’annonce d’emblée que je n’ai pas à prendre de résolutions pour 2009: je n’ai qu’à faire la liste des choses que je souhaite obtenir pour qu’elles se présentent. Pardon? Si, si. Elle insiste. Je dois énoncer clairement ce que je veux et les généreuses planètes vont me l’apporter. Je rêve déjà: un sac à main Hermès, des vacances en Espagne et pourquoi pas, un souper (ou un week-end) avec Vincent Pérez.

J’ai à peine commencé ma liste qu’elle ajoute qu’il y a une condition. Je me doutais bien qu’il y avait quelque chose derrière cela. À titre de signe d’eau, je dois accepter le changement si je veux aller de l’avant. Accepter le changement! Plus facile à dire qu’à faire. Surtout dans mon cas, car cela signifie que je dois accepter quelque chose que je n’ai pas décidé. De gros efforts en perspective. J’aurais préféré qu’elle m’encourage à provoquer le changement, à ne plus avoir peur de l’inconnu, à donner une plus grande chance au hasard. Ce sera peut-être pour 2010. En attendant, je vais tenter d’être un peu plus fataliste. Après tout, une rencontre avec Vincent, ça vaut bien le coup!

Au fait, quelqu’un a son courriel?

11 décembre 2008

Des petits riens

Classé dans : Générosité , Humour Elaine Labrecque @ 13:13

L’hiver est de retour et avec lui, les trottoirs glacés. Je sais, je les ai expérimentés hier matin. Je n’avais pas fait vingt pas en sortant de chez moi que je me suis tapée un salto arrière. Ouille! Pire, l’humiliation ne s’est pas arrêtée là. Un gentil voisin a accouru pour m’aider à me relever et à ramasser chapeau, sac et dignité. Mal lui en prit! À son tour de passer l’audition pour le Cirque du Soleil. Le hic, c’est qu’en atterrissant il m’a asséné un sérieux coup de pieds sur la cuisse gauche. Double ouille! Vous avez déjà vu un match de curling? Vous savez, lorsque la deuxième pierre vient frapper la première? Eh bien, c’était moi la première pierre, qui venait de se faire tasser vers la ligne de jeu! Bilan de l’accident: aucune blessure. Mots d’excuses, rires, nous nous sommes relevés et avons repris chacun notre chemin.

Signe particulier chez ce voisin empressé: il est anglophone. Je ne suis pas étonnée. Il y a de ces petits riens comme ça, typiques de la culture anglo. Des petits gestes comme tenir la porte de l’entrée ou engager une conversation anodine dans l’ascenseur pour détendre l’atmosphère. Fruit du hasard ou réel trait culturel? Quoi qu’il en soit, on ne peut nier qu’il y a des comportements qui distinguent des communautés. Un exemple? La générosité. Selon l’indice annuel de générosité de l’Institut Fraser, un organisme de recherche indépendant, le Québec se classe au dernier rang des 10 provinces canadiennes. Triple ouille! Ça fait mal à voir. Surtout à ce temps-ci de l’année. Nous, Québécois, reconnus pour être de bons vivants, comment pouvons-nous être si chiches?

Qui sait, à force d’être exposé à toutes ces campagne de collecte de fonds, on finira peut-être par faire comme Chantal Lacroix et on donnera, nous aussi, au suivant. Avant de sortir votre chéquier, je vous invite toutefois à lire l’article « Pistes de réflexion avant de faire un don » d’Annick Duchatel. Cet article, publié dans le numéro décembre 2008-janvier 2009 de notre magazine, présente huit précautions à prendre avant de céder à notre nouvel élan de générosité. Si vous cherchez à qui en faire profiter, je me permets de vous signaler que la Grande Guignolée des médias reçoit vos dons jusqu’au 24 décembre  et que le (beau) docteur Julien tient ce week-end sa guignolée annuelle au profit de la Fondation pour la promotion de la pédiatrie sociale (FPPS). Dans les deux cas, vous pouvez faire vos dons par internet.

Allez, ensemble on peut remonter notre place au classement.
Let’s do it !

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