Blogs sur Vita Magazine

10 novembre 2009

«C’est après 40 ans que les femmes sont belles»

Classé dans : Inspiration Elaine Labrecque @ 16:30

Jean-Pierre Ferland ne pourrait chanter plus vrai en voyant la nouvelle vidéo que Vitamagazine.ca met en ligne cette semaine. Tournée l’été dernier, la vidéo présente les coulisses d’une séance photos réalisée avec les finalistes du concours Devenez mannequin 40+ de Vita .  On y voit la transformation de cinq femmes exceptionnelles : Angélina, Ginette, Jacinthe, Katia, Sandra. Cinq femmes âgées entre 41 et 51 ans qui un jour se sont dit à elles-mêmes, pourquoi pas moi? Sandra, la plus petite, avoue qu’elle ne croyait pas avoir de chance en raison de sa taille, Jacinthe, elle, pensait que sa démarche resterait incognito. Pourtant, elles, comme les trois autres candidates se sont retrouvées dans les pages glacées du magazine. Plus que de gagner un concours de beauté, c’est une victoire sur leur timidité pour certaines et la réalisation d’un vieux rêve qu’elles avaient mis de côté pour d’autres. Pour nous toutes, c’est une inspiration à aller plus loin, à franchir des petites barrières du quotidien que les autres (ou pire nous-mêmes) élèvent autour de nous.

Ne manquez pas de lire le résumé de leur journée de rêve. Profitez-en pour jeter un coup sur l’album photos que nous avons préparé.

Concours Devenez mannequin 40+ - Édition 2010
Le magazine Vita tient cette année la deuxième édition du concours. Qui sait, cette fois, ça pourrait être vous? Vous pouvez vous inscrire par courrier ou en ligne en cliquant sur ce lien .

Invitation à jouer les belles vous aussi…
Grâce à la collaboration de son partenaire Cassis, Vitamagazine.ca lance aujourd’hui un tout nouveau concours: « Gagnez votre garde-robe des Fêtes Cassis ». Imaginez: une garde-robe d’une valeur de 1 000 $. Cette fois, c’est à vous que l’on pourrait chanter C’est après 40 ans que les femmes sont belles, avant elles sont jolies, après ça dépend d’elles ….

2 novembre 2009

Toute chose n’est pas bonne à… écrire!

Classé dans : Relations personnelles Elaine Labrecque @ 14:51

La semaine dernière, un de mes «amis» Facebook se plaignait ouvertement de son ex. À ses mots et à son ton, nul doute qu’il n’en pouvait plus. Un de ses amis y est bien allé d’une petite blague pour détendre l’atmosphère, mais le malaise était bien réel. Était-ce une bonne idée de publier un tel message sur sa page? Non, bien sûr. Il le sait. Il est brillant, gentil, bon gars, mais il était exaspéré et du coup il est tombé dans le piège à ours du web: le piège de l’instantanéité.  S’il avait dû prendre le téléphone et nous appeler tous pour nous exprimer sa frustration vis-à-vis la mère de ses enfants, il ne se serait pas rendu bien loin. Au premier appel, il se serait «dépompé» et ses 417 autres «amis» n’auraient rien su de ses états d’âme. Trop tard pour cette fois. Il fera mieux la prochaine, car lui, comme vous et moi, apprend à composer avec le nouveau média. Avant de placarder nos murs virtuels de graffitis haineux, on devrait peut-être prendre quelques minutes de recul et travailler en mode «brouillon», tout comme on peut le faire avec nos courriels. Cela nous donnerait l’occasion d’exprimer notre frustration, tout en évitant de la partager avec toute la planète web… surtout que la pauvre a déjà assez à faire avec tous les extrémistes exaltés, elle peut bien se passer de nos petites guéguerres. Ne croyez-vous pas?

D’ici là, si vous êtes curieuse d’en apprendre plus sur les bonnes manières sur le web, je vous invite à lire l’article « La nétiquette pour les nouilles » préparé par Karine Vilder. Elle y résume les bonnes pratiques à suivre tant dans les courriels que sur les sites de réseaux sociaux. N’hésitez pas à faire suivre le lien à vos «amis»!

26 octobre 2009

Les rondes. Des bombes.

Classé dans : Beauté Elaine Labrecque @ 14:31

Il y a une quinzaine de jours, en pleine Semaine de la mode, la ministre Christine St-Pierre lançait une Charte québécoise pour une image corporelle saine et diversifiée. Une charte pour quoi? Une charte, dit-on, pour «Favoriser l’engagement du milieu de la mode, de la publicité, des médias, de la santé, de l’éducation et du gouvernement.» Eh ben, dis donc! On dirait que le vent tourne pour les rondes. Et il est temps! Par ce geste, le Québec emboîte le pas à un vaste mouvement mondial visant à dénoncer l’image de la maigreur extrême véhiculée dans le milieu de la mode et les médias.

En juin dernier, dans une lettre publiée dans le journal Times ,  la rédactrice en chef du magazine Vogue anglais reprochait même aux Galliano, Prada, Versace de créer des collections pour des mannequins de plus en plus maigres «… nous devons faire appel à des jeunes filles au squelette proéminent, sans poitrine ni hanches, pour entrer dedans. De nos jours, je demande fréquemment aux photographes de retoucher (les clichés) pour que les mannequins paraissent plus charnus.» Un avis que ne partage pas le célèbre designer Karl Lagerfeld qui déclarait récemment à un hebdomadaire allemand que «personne ne veut voir des femmes rondes» dans la mode. «Vous avez de grosses bonnes femmes assises avec leur paquet de chips devant la télévision qui disent que les mannequins minces sont hideux» a-t-il expliqué, enfonçant le clou. Pauvre Karl, tu es dans les patates frites et caloriques!

De ce côté-ci de l’Atlantique, la dernière coqueluche chez les  mannequins s’appelle Lizzi Miller, 20 ans, mesure 5 pi 9 po et pèse 174 livres.

Sa photo, nue, de profil, avec son petit bedon pendouillant, publiée dans le magazine Glamour ,  a tout simplement créé une véritable onde de choc dans le monde de la mode et des médias.  Les lectrices se sont arraché les copies. Les courriels de félicitations ont afflué de partout. Quel culot! Un magazine qui osait présenter une femme avec des bourrelets et des cuisses arrondies. Enfin, une femme à qui l’on pouvait s’identifier. Soupir de soulagement chez des milliers d’Américaines. On peut être belle avec des kilos en trop? Oui, madame! Quant à Karl Lagerfeld et autres designers du même acabit, tant pis! Un jour, ils comprendront peut-être que les rondes peuvent être de véritables bombes! Pas vrai?

Photo: DR sur le site de Glamour

19 octobre 2009

Pareils, pas pareilles?

Classé dans : Magazine Vita Sylvie Poirier @ 15:38



Billet de Sylvie Poirier, rédactrice en chef de Vita
Publié dans le numéro de novembre 2009
[email protected]

Alors que j’avais 18 ans, les mots féminisme, parité et égalité ne signifiaient pas grand chose pour moi. Dans mon souvenir, nous étions tous égaux devant l’indolence. C’était l’époque des communes, où des copines en bottines et des barbus sympathiques faisaient pousser des légumes bios et du pot organique; l’époque des voyages à Vancouver où la même bande de babas cool allait cueillir des fruits exotiques et des champignons magiques; l’époque des piaules où des poilus de tout acabit se retrouvaient autour d’une pipe à eau et écoutaient (quand ils avaient encore un peu de lucidité) les Led Zeppelin, Gentle Giant et Janis Japlin de ce monde.

Mais dans ce tourbillon de boucane et de brume ont germé quelques idées d’absolu: l’amour libre ( je n’ai jamais réussi à adhérer à ce concept), la paix sur terre, la fin de la guerre, le macramé et l’égalité (la brume finissait tout de même par se dissiper).On plantait des causes, on cultivait des idéaux, on semait des graines d’espoir. Et le monde pouvait rêver.

Décidément, on était dans le champ. Et on n’est toujours pas sorti du bois.

La guerre s’enracine un peu plus chaque jour, la famille s’est recomposé une drôle de cellule, le couple est devenu une sorte de mutant dont on ne saisit pas encore très bien la transformation, l’amour cherche à éclore sous le macadam de la violence et de l’individualisme, et l’égalité n’est pas gagnée.

Comme féministe, j’ai longtemps pensé que les différences entre les hommes et les femmes ne favorisaient ni l’équité ni l’égalité. Le plus simple était peut-être de les nier (pas facile), de les gommer (pas évident), de les éliminer (pas possible), de les accepter (pas question!).

Pourtant, ces différences déterminent probablement plusieurs de nos choix de vie. C’est en tout cas ce que soutient la psychologue Susan Pinker dans son essai Le sexe fort n’est pas celui qu’on croit (voir l’entrevue qu’elle nous a accordée ce mois-ci dans les pages de Vita ). Et moi qui espérais pouvoir dire haut et fort qu’il n’y a aucune différence entre les hommes et les femmes, qu’on est tous égaux! Après tout, nous aussi on bosse, on consomme, on s’entraîne, on stresse, on se rend malade, on manque de temps, on drague, on est infidèle (voyez aussi le reportage «L’infidélité au féminin: sortie côté jardin» dans notre dernier numéro)…

En fait, on se ressemble de plus en plus, et les différences qui nous définissent seraient plus édifiantes qu’aliénantes. Pourrait-on parler de deux sexes forts et faibles à la fois? Si c’est le cas, je dis: «Alléluia!»

14 octobre 2009

(Z)imparfaites et (Z)heureuses de l’être

Classé dans : Humour Elaine Labrecque @ 13:47

Police de l’allaitement, Gestapo du bio, Ayatollah du fait maison, la pression est forte sur les mères. Deux mamans, «imparfaites» et drôlement allumées, Nancy Coulombe et Nadine Descheneaux, en ont eu marre de tous ces diktats qui viennent avec la maternité. Toutes deux journalistes et un peu «zinzin» (c’est elles qui le disent), elles ont d’abord ventilé leurs exaspérations maternelles dans la blogosphère. Aujourd’hui, on peut les trouver en librairie dans Le guide de survie des (Z) imparfaites . Véritable bible pour les mamans au bord de la crise de nerfs, le guide renferme des chartes certifiées «Z» pour traverser les saisons et les grands moments de la vie: «Manger les bonbons des enfants: ça diminue leurs risques d’avoir des caries» ou encore «Toujours reprendre Papa quand il dit : “On a accouché”… Nooon! Être dans la même pièce au même moment ne lui donne pas le droit de s’inclure dans l’acte.» Fous rires et déculpabilisations garantis! Généreuses et un brin irrévérencieuses, elles nous offrent en plus de bons trucs introuvables dans aucun autre manuel maman-enfant. Un exemple: «Pour calmer les enfants, je leur raconte cette petite histoire. ‘‘Quand j’étais petite, je n’avais pas de poupée, juste un toutou même pas beau et je n’avais pas le droit de manger de biscuits’’. Ça les fige ben raide! ‘‘Pôvre toi, maman! Tu devais être triste…’’ Et ils s’apitoient tous sur mon sort… jusqu’à la prochaine chicane! Et c’est mamie qui passe pour une cheap
Drôle! Drôle! Drôle!

Un must à offrir à une nouvelle maman de votre entourage et lui éviter ainsi le burnout.

Le guide de survie des (Z) imparfaites – Mieux survivre avec ses enfants… et ceux des autres! par Nancy Coulombe et Nadine Descheneaux, Les Intouchables, 176 pages, 19,95 $.

5 octobre 2009

Faute avouée…

Classé dans : Relations personnelles Elaine Labrecque @ 12:29

… à demi pardonnée. C’est sûrement ce que s’est dit David Letterman avant de se confesser, jeudi soir dernier, dans son long monologue d’introduction à son émission Late Show . Rappelons les faits: avec le même ton cabotin habituel, le célèbre animateur a raconté avoir trouvé un paquet sur le siège arrière de son véhicule. Dans celui-ci, une lettre le menaçant de dévoiler d’horribles choses qu’il aurait commises (rires du public). Son avocat et la police de Manhattan coincent le ravisseur qui lui exigeait la modique somme de 2 millions de dollars (rires du public bis ). Les horribles choses? Eh bien… des relations sexuelles avec des membres de son équipe (rires du public bis, bis )! L’affaire est classée. Merci à tous. De retour après la pause.

Et pendant ce temps… possiblement dans un coquet salon, sa conjointe, mère de son fils, et fraîchement mariée depuis mars dernier avec son homme des 20 dernières années, devenait l’une des plus grandes cocues d’Amérique. Je ne connais pas cette femme, mais j’ai beaucoup de sympathie pour elle. Quelle femme peut envisager un jour être trompée? Quelle femme peut envisager un jour l’être aux yeux de tous? Aucune. Pas plus madame Letterman que madame Tremblay. Surtout que ce qui ressort ici n’est pas qu’il ait trompé sa conjointe, et ce, à plus d’une reprise. Non, le pire c’est qu’on ait tenté de le faire chanter. Est-ce là où nous en sommes dans l’échelle de nos valeurs? Tromper sa femme ce n’est pas grave. Vouloir extorquer deux millions à un mari infidèle, c’est très grave!

La machine à sondages devrait nous confirmer dans les prochains jours que Letterman s’en sort sans trop de casse. Et madame Letterman, elle?

Dans le même ordre d’idées, ne manquez pas de lire nos récents articles à ce sujet:
L’infidélité: plus ou moins à risque dans la quarantaine? ainsi que Séparation Est-ce possible de réussir un deuxième essai? Des articles qui devraient intéresser le couple new-yorkais…

Des excuses… enfin!
Lundi soir, de retour à la barre de son émission, David Letterman a enfin présenté des excuses aux femmes de son équipe, ainsi qu’à son épouse Regina. Pour cette dernière partie de son monologue, l’animateur s’est abstenu de faire des blagues (merci David!) et a même paru très ému. Je vous laisse juger de la sincérité de ses propos sur cette vidéo .

21 septembre 2009

Cellule de crise

Classé dans : Magazine Vita Sylvie Poirier @ 9:09


Billet de Sylvie Poirier, rédactrice en chef de Vita
Publié dans le numéro d’octobre 2009
[email protected]

Il était une fois une petite cellule de rien du tout qui, pour des raisons obscures, s’était transformée de façon anormale, puis multipliée jusqu’à se faire des millions de copines. Un conglomérat tentaculaire qui avait déployé ses ramifications pernicieuses à l’insu de la porteuse de bombe… Mon amie. Aussitôt les hostilités déclarées par le cancer du sein, la famille, les proches, les collègues se sont regroupés en un noyau solide, fusionnel, pour interagir en symbiose et démanteler le réseau d’attaquants de l’envahisseur: chimio, métastases, nausées, perte des cheveux, sècheresse de la peau, douleurs musculaires, fatigue, angoisse… Malgré tout, mon amie s’est retrouvée seule face à cette intangible (et pourtant palpable) maladie. Aussi bien dire en cellule d’isolement. Comment trouve-t-elle la force d’accepter le verdict? D’exécuter la sentence avec confiance et espérance? De combattre l’ennemi avec virulence?  De ne pas se laisser envahir par la peur, la terreur? Je ne sais pas. Pour ma part, je n’ai qu’une envie, créer ma propre cellule antiterroriste. Anticancer. Antisouffrance. Mon amie se bat. Elle est forte. Je suis de tout cœur avec elle. Je l’attends. Je l’espère. Je l’aime.

Pendant ce temps…
… en Afghanistan , une autre cellule antiextrémiste — constituée de femmes, d’hommes, d’enfants et de soldats courageux — livre un combat tout aussi important, pour la liberté, celui-là. Au moment d’écrire ces lignes, les talibans intensifiaient leurs actes de violence contre le peuple afghan, jurant d’attaquer les bureaux de scrutin afin de perturber les élections prévues à la fin d’août. Pour les femmes, ce genre de menaces est presque monnaie courante, elles qui paient de leur liberté et parfois même de leur vie le lourd tribut de l’intolérance. Elles, dont les droits sont plus que jamais bafoués malgré l’éviction des insurgés en 2001. Elles, qui se déplacent — tels des fantômes bleus et marron — couvertes de la tête aux pieds, frémissant au moindre battement de taliban.
Une cellule cible dans un conflit insoluble.

Pendant ce temps…
… au Québec , le ministre de la Santé, Yves Bolduc, nous a donné des chaleurs! Alors que le projet de loi 34 voulait obliger les cliniques privées d’avortement à se transformer en blocs opératoires et risquait ainsi de restreindre l’accès aux interruptions volontaires de grossesse, les femmes bouillaient. (Quand une cellule embryonnaire devient aussi grosse que l’oeuf!) Un droit aussi durement acquis que celui-là ne peut en aucun cas être menacé par une question de privatisation. Mais quelle mouche avait donc piqué le ministre? La mouche du sommeil? Celle qui anesthésie le sens commun? Heureusement, il a fait volteface (merci au Collège des médecins). Ouf! On a eu chaud. Restons tout de même éveillées…

15 septembre 2009

Petite Gabrielle deviendra grande Coco

Classé dans : Inspiration , Non classé Elaine Labrecque @ 14:37

On connaît son célèbre logo, son légendaire parfum, le No 5, mais on connaît peu ou pas du tout la femme derrière l’icône de la mode. La réalisatrice Anne Fontaine nous donne la chance de découvrir cette femme exceptionnelle, brillamment incarnée par Audrey Tautou. Sans être un documentaire, son film Coco avant Chanel nous présente cette petite orpheline qui deviendra une femme affranchie des codes sociaux de son époque. Féministe bien avant l’heure, Coco Chanel revendiquait le droit de porter le pantalon, de travailler, de faire l’amour. Ce qui n’était pas banal en son temps.

Aujourd’hui, au-delà de ses leçons de style toujours d’actualité, le véritable legs de Coco Chanel réside peut-être dans cette attitude de ne pas se plier aux conventions, de n’écouter que soi et de réaliser ses rêves. Et pour ça, nous lui devons beaucoup. Merci Coco Chanel.

Le film Coco avant Chanel prendra l’affiche en salle le vendredi 25 septembre. N’hésitez pas à y aller et à vous faire accompagner d’une ado blasée en quête d’identité. Cela pourrait l’éclairer et, même, vous aider à tenir bon d’ici à ce qu’elle trouve sa voie…

Photo: Site officiel du film Coco avant Chanel

Vous voulez en savoir plus sur Coco Chanel?
Ne manquez pas de lire le reportage de ma collègue, Martina Djogo, qui a passé une journée dans l’appartement de Coco à Paris (chanceuse!). Voyez la vidéo et l’album photos qu’elle a rapportés. Le tout sur ellequebec.com .

9 septembre 2009

Des trésors dans des petites boîtes jaunes

Classé dans : Arts et culture Elaine Labrecque @ 14:31

À  peine commencé, voilà que l’été va se terminer. On va ranger le matériel de camping, «fermer» la piscine et réserver pour les soirées fraîches le «ménage» de notre caméra numérique et de nos cartes-mémoires. Pas plus grosses qu’un timbre, ces cartes contiennent nos plus beaux souvenirs de la saison. Enfants, nous n’aurions jamais pu imaginer que de telles merveilles existent. Même nos émissions de science-fiction n’osaient rêver aussi grand, non plutôt, aussi petit.

À l’époque, nos souvenirs, du moins ceux de ma famille, logeaient dans des petites boîtes jaunes. Le jaune unique à Kodak. Nous étions parmi les familles privilégiées qui possédions une «ciné». Témoin parfois malhabile, elle nous a vu rire, grandir et surtout célébrer les moments marquants de nos vies. Bien plus que de la pellicule, tous ces petits films constituent une bonne part de notre patrimoine familial. Des biens précieux rangés avec soin dans l’armoire du salon de nombreux foyers québécois.

Une équipe de passionnés nostalgiques a décidé de dépoussiérer ces trésors et de réaliser une série documentaire exceptionnelle : J’ai la mémoire qui tourne . Présentée cet automne à la chaîne Historia, la première série de quatre épisodes a été articulée autour des saisons. Marcel Sabourin y joue les projectionnistes et assure la narration. Pur instant de bonheur! C’était dans le temps où les familles comptaient un papa, une maman et au moins cinq enfants! Tout le monde roulait dans une grosse voiture et mangeait du jambon à l’ananas à Pâques. La belle époque? Je vous laisse juger. Quoi qu’il en soit, je vous défie de regarder ces images sans verser une larme (de joie bien sûr!).

À regarder seule ou en famille le documentaire J’ai la mémoire qui tourne sur la chaîne Historia. Les épisodes sont aussi offerts sur le site Web de la chaîne.

24 août 2009

Une leçon d’audace

Classé dans : Magazine Vita Sylvie Poirier @ 8:57

Billet de Sylvie Poirier, rédactrice en chef de Vita
Publié dans le numéro de septembre 2009
[email protected]

Par un petit samedi matin frisquet de la mi-avril, à Place Laurier (à Québec), une partie de l’équipe de Vita met la touche finale aux préparatifs d’une journée bien spéciale: un tête-à-tête avec une centaine de participantes à notre premier concours de mannequins (journée que nous revivrons au Centre Rockland de Montréal, la semaine suivante). La file d’attente frémit au moindre signe annonciateur du début de l’évènement. L’effervescence est palpable, audible, visible. Nos aspirantes top modèles s’agitent, trépignent, rigolent et jettent quelques regards furtifs vers la table du jury, composé de Maryse Caron, responsable mode à Vita , de Cathy Marsland, de l’agence Folio, et de moi-même.

Nous revoyons rapidement notre méthode de sélection, nos critères d’évaluation, les questions d’usage, le déroulement de la «compétition». On est prêt? Photographe, maquilleuse, coiffeur, hôtesses à l’accueil, préposée à l’espace parfums, dispensatrice de sacs-cadeaux: tous les pros nous font signe que oui. La musique donne le signal. Un groupe de curieux s’agglutine autour de l’estrade. L’atmosphère est électrique. C’est parti…

La première candidate se présente à notre table: coiffée, maquillée et… stressée. C’est le début d’un défilé unique, magnifique, émouvant. Elle nous explique que sa nervosité est telle qu’elle a eu de la difficulté à remplir son coupon de participation. La suivante nous tend une main glacée et moite. La troisième a la gorge tellement sèche qu’elle n’arrive pas à répondre à notre première question. Le cortège s’étire, mû à la fois par la curiosité et le désir de dépassement. Et toutes — qu’elles viennent de Québec, de Trois-Rivières, de Sherbrooke, de Jonquière ou de Gaspé — nous disent avoir eu envie de rebrousser chemin, de prendre leurs (belles) jambes à leur cou et de rentrer à la maison, loin de cette glamourissime et affolante épreuve.

Nous sommes là pour les rassurer, les féliciter, les encourager. Car il en faut du cran pour se présenter à un concours de mannequins. «Après tout, on n’a plus 20 ans», ont avoué — mi-figue, mi-raisin — plusieurs candidates. Affronter le regard des autres, étouffer la peur de ne pas être à la hauteur, s’assumer pleinement… Ça demande de l’audace. Et elles en ont eu.

Je tiens à les remercier toutes, ainsi que leurs enfants, parents, conjoints, amies ou collègues, qui les ont convaincues de plonger dans l’aventure. Nous avons eu la chance et l’honneur de rencontrer des femmes splendides, équilibrées, authentiques. Merci.

J’ai éveillé votre curiosité? Rendez-vous à la page 80 du numéro de septembre du magazine Vita ou encore, sur cette page du site Vitamagazine.ca. Vous constaterez à quel point nos lauréates sont magnifiques et inspirantes. Peut-être vous donneront-elles le goût de venir nous rencontrer l’an prochain?

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