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25 janvier 2010

Ce que femme veut…

Classé dans : Magazine Vita Sylvie Poirier @ 10:15

Billet de Sylvie Poirier, rédactrice en chef de Vita
Publié dans le numéro de Février-mars 2010
[email protected]

Avoir 40 ans et plus aujourd’hui, c’est fantastique! On peut faire à peu près tout ce qu’on veut. On est libre d’être en couple ou pas, d’avoir des enfants ou pas, de miser sur sa vie professionnelle ou pas. On peut opter pour le mariage, l’union civile, le concubinage, le célibat, le batifolage; on bénéficie de congés de maternité avantageux; on a la possibilité de faire carrière en politique, en affaires, en sciences, en ingénierie, en cinéma, en astronomie, en restauration, en diplomatie, en édition… Bref, nos rêves sont accessibles, possibles. Ce qui n’a pas toujours été le cas, ne l’oublions pas. Aurait-on atteint le nirvana? N’exagérons pas. Mais on ne lâche pas. Le féminisme nous a ouvert toutes les voies. C’est un constat, pas la fin du combat.

Ceci expliquant cela, on se rapproche merveilleusement (ou dangereusement) de notre objectif: être tout ce que les hommes peuvent être. Mais sans le débordement de testostérone, sans les poils, sans leur incapacité à faire deux choses en même temps, sans leurs nombreuses (et parfois injustifiées) crises d’hystérie au volant, sans le garage aux mille cossins, sans les parties de chasse à la bière, sans les matchs de boxe… sans la Cage aux Sports.

Oui, la vie nous intéresse. Oui, on se lance. Oui, on peut tout réaliser. Oui, on connaît les aléas de l’émancipation. Et oui, on les assume. On peut, par exemple, se retrouver le bec à l’eau si on se sépare de notre conjoint et qu’aucun contrat ne nous protégeait (voir notre reportage «Pacte conjugal: mieux vaut prévenir que guérir», p. 71).

On peut, du jour au lendemain, frapper un mur d’incompréhension si notre époux nous laisse pour… un homme! («Il m’a quittée pour un homme!», p. 74). On peut espérer le prince charmant pendant au moins cent ans depuis que le flirt a été décrété dépassé («Je te drague… moi non plus», p.61). On peut devenir rouge comme une tomate et ruisseler telle Jeanne d’Arc sur le bûcher en pleine réunion de direction quand une chaleur nous consume («La méno au bureau: attention, j’ai chaud!», p. 66).

Jojo ou pas, la liberté nous va bien, et on y tient. Comme le chanterait judicieusement Ariane Moffatt, «on veut tout, ici et maintenant…» On veut la santé, l’amour et l’amitié, le boulot rêvé, le cottage «détaché», la Mini Cooper décapotée, les sacs griffés, les produits de beauté… On veut tout. Et on mérite tout.

La seule chose qui ne nous soit pas accessible, c’est la vie éternelle. Pour le moment. Mais la bonne nouvelle, c’est que plus on est optimiste, plus on est heureux, plus on a de chances de vivre longtemps («L’optimisme, c’est positif!», p. 107).

Alors, on se fait plaisir, ça garde jeune…

18 janvier 2010

Kenbe fèm, palage!

Classé dans : Générosité Elaine Labrecque @ 12:48

Cela signifie en créole: «Tenez bon, on est derrière vous!»

Marie Émile qui a bien voulu traduire ces mots pour moi n’a presque plus de voix et peine à trouver les mots pour m’exprimer sa détresse. La liste des gens qu’elle connaît et qui ont péri lors du tremblement de terre ne cesse de s’allonger. Pire, elle est sans nouvelle de son frère depuis mardi dernier. Pas de réponse sur son cellulaire. Que sa voix qui l’invite à lui laisser un message.

Kenbe fèm, palage Marie Émile!
Kenbe fèm, palage peuple haïtien!

Don en ligne
Si vous ne l’avez pas déjà fait, vous pouvez faire un don en ligne auprès de ces organismes.

  • Croix-Rouge canadienne
  • Oxfam Québec
  • Unicef
  • Médecins du Monde
  • Médecins Sans Frontières
  • Vision Mondiale
  • Care Canada

Ces organismes sont bien enregistrés à l’ Agence de revenu du Canada .

11 janvier 2010

Toutes couleurs unies

Classé dans : Inspiration Elaine Labrecque @ 21:14

Vert pour Andrée. Rouge pour Sabina. Beige et noir pour Anne-Louise. Qu’est-ce qui se passe sur Facebook?

C’était la semaine dernière. Alors que j’effectuais ma visite quotidienne sur le célèbre site de réseau social, quelle ne fut pas ma surprise de tomber sur des couleurs à titre de statut* plutôt que les habituels commentaires du type «Youppi c’est vendredi». Coup publicitaire ou infection virtuelle? Mystère jusqu’à ce que je lise le statut de Sophie.

Bien que l’origine ne soit pas vraiment claire, la blogosphère veut que, suite à l’invitation d’une internaute, les femmes aient commencé à afficher la couleur de leur soutien-gorge. À leur tour, elles devaient inviter leurs «amies» Facebook à en faire autant. Le but de cette vaste chaîne de lettres nouveau genre: sensibiliser les internautes à la cause du cancer du sein. Juste ça? Tout ça, vous voulez dire!

Selon la Société canadienne du cancer, au Canada, en 2009, on estimait que 22 700 femmes allaient recevoir un diagnostic de cancer du sein et que 5 400 en mourraient. Ainsi, 6 000 Québécoises devaient apprendre cette terrible nouvelle et 1 400 ne pourraient y échapper. Une femme sur neuf risque d’avoir un cancer du sein au cours de sa vie.

Des statistiques suffisantes pour parler de santé du sein toute l’année et ne pas se limiter au mois d’octobre, vous en conviendrez. Et si, de temps à autre, on utilisait l’humour pour aborder le sujet devrait-on s’en offusquer? Non, je ne crois pas. Au fond, l’important, c’est d’en parler et de vous y faire penser: consultez régulièrement un médecin et passez une mammographie au moins tous les deux ans si vous avez plus de 50 ans. Et pourquoi pas, envoyer un petit chèque à la fondation .

Et vous, quelle couleur portez-vous?

*Statut: espace dans lequel les membres Facebook donnent des nouvelles à leurs «amis».

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