Blogs sur Vita Magazine

23 février 2009

Michelle, ma belle

Classé dans : Femmes d'exception Elaine Labrecque @ 14:15

Samedi dernier, alors que j’attendais sagement mon tour à la caisse de l’épicerie, la dame derrière moi m’a gentiment glissé en souriant: «On ne peut pas y résister». Elle faisait allusion à la copie du magazine Vogue , avec Michelle Obama en couverture, que j’avais dans mon panier.

Non, madame. Impossible. Belle, brillante, charmante, Michelle Obama a tout pour nous plaire. En entrevue, son président de mari avouait: Je n’aurais jamais voulu l’affronter en campagne électorale. Si cela c’était produit, j’aurais perdu, c’est sûr! Cher Monsieur B., il affectionne les femmes de caractère, en plus. Décidément, comment ne pas l’aimer aussi celui-là.

Quoi qu’il en soit, au-delà de l’espoir qu’ils ont apporté avec eux dans leurs cartons, je dois avouer que ce que je trouve craquant c’est l’image de ce couple. Cette façon qu’ils ont de se regarder, cette spontanéité qu’ils ont à se toucher. Lui, à l’enlacer quand il en a la chance, elle, à lui mettre la main sur l’épaule avec l’air de dire : tout va bien, j’ai confiance en toi.  Des petits gestes d’affection si naturels et spontanés que l’on ne peut imaginer que ce soit le fruit de savantes tactiques de marketing et de communication. Leur secret: ils s’aiment. Et ça, ça ne s’invente pas.

Ils ne sont sûrement pas parfaits. Ils ont l’humilité de nous le rappeler quand ils en ont l’occasion. Toutefois, à cette époque où les modèles se font rares, le couple Obama apparaît comme un cadeau du ciel. Est-ce possible d’être parents et d’être toujours aussi amoureux? Oui. Est-ce possible de conserver cette étincelle dans les yeux après plus de 15 ans de mariage? Oui. Est-ce possible d’avoir la planète sur les épaules et de continuer à chercher la main de l’autre? Oui.

J’ose croire que tout cela est vrai. Michelle, Barack, s’il vous plaît, ne nous décevez pas. Ça nous ferait trop de peine si les voisins en venaient un jour à se séparer.

16 février 2009

Pas de doc, pas de luck

Classé dans : Non classé Linda Priestley @ 10:19

Je suis à peine un petit point sur le radar médical, faisant partie de ceux et celles qui n’ont pas de médecin de famille. Autant dire que j’ai intérêt à garder la forme. Car j’entends les autres me raconter leurs déboires cliniques. La meilleure: une collègue enceinte, aux prises avec une sinusite casse-nez et qui n’avait pas du tout envie d’aller se morfondre dans une salle d’attente, a demandé à son pharmacien ce qu’elle pourrait bien prendre pour soulager la douleur, sans pour autant nuire au bébé. Réponse du pharmacien: du Chlor-Tripolon. Vous avez bien lu. Ma collègue elle, pas certaine d’avoir bien entendu,  a téléphoné au service Info-santé pour solliciter un deuxième avis. Les cris d’épouvante de l’infirmière ont confirmé ce qu’elle craignait: le sarrau blanc de son quartier venait de lui refiler un très très mauvais tuyau. En effet, les médicaments antihistaminiques et les foetus ne font pas bon ménage. La future maman se félicite encore d’avoir eu assez de pif (malgré sa sinusite) pour flairer le danger.

Ma question: on fait quoi quand on a besoin d’un simple renseignement médical? Quelqu’une a des idées, des suggestions?

9 février 2009

Connaissez-vous votre code?

Classé dans : Arts et culture Joëlle Currat @ 11:36

Savez-vous pourquoi les Américains sont fascinés par la violence? Et les Français enclins à la critique? Parce que c’est dans leur code culturel! J’ai entendu pour la première fois cette expression dans la bouche de Clotaire Rapaille, psychiatre et anthropologue, lors de son passage à Bazzo.tv , l’automne dernier. Et j’ai été fascinée par le contenu de son livre Culture codes (Éd. JC Lattès).

L’auteur explique qu’en plus de notre ADN nous avons une «génétique culturelle». Ces codes, qu’on a intériorisés à un très jeune âge, nous influencent, peu importe notre éducation, nos croyances ou notre milieu social. Rapaille a observé, par exemple, que pour les Américains, l’argent est synonyme d’accomplissement personnel, tandis que les Français considèrent qu’il est vulgaire de parler de ce sujet. Pour un Chinois, la santé est associée à l’harmonie avec la nature alors que pour un Japonais, c’est une obligation, un devoir. Les comportements relatifs à l’argent, à la santé, au sexe, à la nourriture, etc. seront donc différents d’une culture à l’autre, parce qu’ils répondent à des codes spécifiques. Rapaille a d’ailleurs conseillé à des grandes marques, comme L’Oréal ou Nestlé, de bâtir leur campagne publicitaire en fonction des codes culturels.

Après la lecture de ce livre, je me suis amusée à trouver quels étaient mes propres codes culturels. J’ai compris, par exemple, que mon côté perfectionniste est relié à un code de mon pays d’origine. Les Suisses tirent, en effet, leurs revenus de l’exportation de produits et de services de qualité. Leur survie – les codes les plus forts y sont toujours reliés – dépend donc fortement de la perfection.

Connaître les codes culturels et leur explication permet de mieux se comprendre, de mieux comprendre l’autre, et de prendre conscience de l’impact de l’histoire sur les populations. Je me demande maintenant quels sont les codes culturels du Québec. J’ai ma petite idée, et vous?
JOËLLE CURRAT

2 février 2009

Polytechnique: le film. Y aller ou pas?

Classé dans : Femmes d'exception Elaine Labrecque @ 11:10

Où étiez-vous le 6 décembre 1989 en fin de journée? Vous vous rappelez, j’en suis certaine. Pour ma part, j’assistais à un cours à l’Université Laval. À la pause, les rumeurs couraient dans les couloirs. C’était au temps où il n’y avait pas d’Internet, pas plus que de cellulaires. «Des tueurs fous auraient abattu des étudiants.» Quoi! Pourquoi? Les heures qui suivirent nous en apprirent plus. Un homme, un seul, avait tué 14 étudiants, 14 femmes.

À quelques jours de Noël, c’était tout le Québec qui était en deuil. Il s’est dit et il s’est écrit beaucoup de choses. L’événement devait-il être traité comme un incident isolé ou incarnait-il plutôt un juste retour contre les maudites « féminisses »? Dieu merci, notre gros beau sens a fait son œuvre. Depuis, on a même fait la paix avec madame Lépine, la mère de l’assassin, victime elle aussi, d’une autre manière. À ce jour, on peut affirmer que la tuerie de Polytechnique était un drame. Un drame abject et absurde.

Si le tragique événement est un accident dans notre histoire, cela n’est pas pour autant une raison pour l’occulter. Un bref rappel annuel au téléjournal ne rend pas justice à ces vies gâchées, pas plus qu’à toutes ces victimes collatérales: leurs familles, leur entourage, leurs camarades de classe. La plus âgée de ces femmes aurait 50 ans aujourd’hui, et la plus jeune aurait 40 ans cette année. Ces 14 victimes, ce sont nos amies, nos sœurs, et nous n’avons simplement pas le droit de les oublier.

Ne reste plus qu’à prendre notre courage (et nos mouchoirs) et y aller.

monVita

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