Blogs sur Vita Magazine

27 avril 2010

Histoire de pêche…

Classé dans : Magazine Vita Sylvie Poirier @ 11:06

Vous ai-je déjà dit à quel point le camping m’inspire misère et frayeur? Eh bien, laissez-moi vous le redire: je déteste les tentes, les roulottes, les feux de camp, les papillons de nuit et la promiscuité.

Pourtant, j’aime la campagne: je viens du Lac-Saint-Jean. On parle ici de forêt boréale, de lacs incroyables, de rivières sauvages, des plus gros bleuets au monde (qui sont en fait les plus petits), des atocas (canneberges pour les non-initiées) les plus antioxydants sur la planète!

Malgré ces origines rurales, je ne possède aucun gène actif de coureuse des bois, même si j’ai une Micmaque de la Gaspésie parmi mes aïeules et que mes parents adoraient camper, pêcher et chasser.

L’idée de dormir dans un camp de fortune au coeur d’une faune de mulots, de mouches noires, de taons à cheval, de limaces gluantes, de fourmis dévoreuses d’orteils, de renards roux, de loups blancs (on ne les trouve qu’au zoo de Saint-Félicien, mais on ne sait jamais…), d’ours noirs, de chouettes au regard terrifiant, d’orignaux en rut et d’araignées velues (il paraît qu’elles ne sont pas poilues par chez nous) ne m’inspire pas plus qu’il le faut.

«Mais voyons, on est tellement bien dans la forêt, loin du brouhaha de la ville [qui a dit ça?], de la pollution [ça reste à prouver], du bruit [pas d’accord], du stress [vraiment pas d’accord].»

Je n’ai jamais compris pourquoi certains hommes s’excitaient tant à la seule pensée d’une partie de pêche ou de chasse, loin de leur cocon, d’une douche chaude, d’un lit douillet…

Pourtant, inutile de chercher midi à quatorze heures, les raisons sont évidentes: jouer à Daniel Boone, c’est s’éloigner du quotidien, des problèmes de couple, de famille, d’argent, de travail; c’est fuir la routine, l’ennui… C’est respirer un bon coup et se permettre d’être soi-même. Pas besoin de parler (ou si peu), de se laver (ou si peu), de se raser (ou si peu), de ranger (ou si peu), de cuisiner (ou si peu), de penser (ou si peu).

Au plaisir de la nature, de l’isolement, de la camaraderie et de la simplicité volontaire s’ajoute un sentiment de liberté, de quiétude, de paix. De sainte paix!

Si je n’avais pas peur de mon ombre, des bestioles et du noir, je ferais comme ces femmes qui ont découvert les joies de la pêche entre membres de la même espèce (voir notre reportage «Une femme à la pêche!» dans le dernier numéro de Vita ) et je profiterais de ce répit pour refaire le plein, rigoler avec mes copines et, pourquoi pas, taquiner le poisson.

Mais malgré la perche tendue par notre journaliste — qui a trouvé l’expérience miraculeuse —, je ne mordrai pas à l’hameçon, point à la ligne. Quant à vous, rien ne vous empêche de prendre le brochet par les nageoires et de vivre une aventure frétillante. En plus, vous percerez LE grand mystère masculin… Allez mesdames, on ne loupe pas la chaloupe!

De bonnes adresses…
Ça y est! Notre rédactrice en chef vous a convaincue, mais vous ne savez pas où aller? Consultez nos bonnes adresses dans cet article Pourvoiries: Pêche pour elles…

16 avril 2010

Sondage - Les femmes aiment-elles leur corps?

Classé dans : Magazine Vita admin @ 7:41

Vita veut savoir ce que les Québécoises de 40 ans et plus pensent de leur physique; si elles sont indulgentes ou intolérantes envers leur corps; si elles se sentent bien dans leur peau ou non… Voilà pourquoi nous vous demandons de réfléchir avec nous sur ce sujet délicat en répondant à nos questions. Les résultats globaux de cette enquête paraîtront dans notre numéro de septembre.

Concours: Un weekend pour deux à gagner!
Prenez part au sondage et courez la chance de gagner un weekend pour deux dans un établissement du réseau Hôtellerie Champêtre.

Pour participer, cliquez sur ce lien: Sondage Vita: Les femmes aiment-elles leur corps?

Allez! N’hésitez pas, cliquez! Nos questions vous feront sourire et ne prendront que quelques minutes de votre temps.
Nous avons hâte de connaître votre opinion!
L’équipe Vita

12 avril 2010

Adieu Toutou!

Classé dans : Relations personnelles Elaine Labrecque @ 10:55

Pendant quelques années, j’ai eu une voisine bien spéciale dont la principale activité consistait à sortir ses deux chiens plusieurs fois par jour. Comme une mère autoritaire, elle leur lançait constamment des ordres: «Sois gentil! Tais-toi! Si tu ne cesses pas, je vais…» Je vous épargne la suite. Dans sa voix forte, on devinait toutefois tout l’amour qu’elle leur portait. Puis l’un d’eux est tombé malade. Pauvre chien, il était atteint de leucémie. Comme un vieillard, il peinait à mettre une patte devant l’autre. Il faisait pitié à voir. Incapable de se résigner à s’en séparer, ma voisine l’a soumis à une longue série de traitements de toute évidence vains et coûteux. Elle m’a avoué avoir dû encaisser de précieux REER pour pouvoir lui offrir ces soins. Je n’en revenais pas! Cette femme au train de vie modeste n’hésitait pas à gruger dans ses maigres économies pour soigner son chien. Cela n’a rien changé à la suite des choses, et la pauvre bête n’a pas échappé à son sort. Pendant un temps, j’ai été témoin encore des sorties quotidiennes de ma voisine, puis elle a déménagé. Les dernières fois que je l’ai vue, elle se promenait dans le parc, accompagnée de son autre petit compagnon à poils. Elle était plus calme, et sa voix n’était plus la même. En fait, elle avait l’air de quelqu’un… en deuil.

Vous doutez que ce soit possible? Ne manquez pas de lire le témoignage de la journaliste Denise Sirois « Mort d’un animal de compagnie: un deuil (pas) comme les autres ». Elle y partage avec nous le lien qui l’a unie à Bambou, une petite chatte d’Espagne. L’histoire d’une affection toute particulière qui nous confirme la place que ces petits êtres à quatre pattes peuvent prendre dans notre cœur et dans notre vie…

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